Poivron Cupid

Description : plant développé spécifiquement pour la culture en contenant. Il produit de nombreux poivrons doux sucrés rouges de 5 cm x 4 cm (2 po x 1¾ po). Le nombre de jours entre la plantation et la récolte est d'environ 75 jours. Une cage à tomate serait utile pour le tuteurage.

Espacement requis : en bac ou en pot, 30 cm (12 po) suffiront.

Fertilisation : on applique la même technique que pour les tomates. 

Cueillette : les petits fruits verts précèdent les rouges, mais sont moins sucrés. Il faut donc patienter pour obtenir des poivrons rouges. Cependant, dès qu'ils rougissent, on doit les cueillir rapidement, car l'attente peut nuire à la qualité des fruits et ralentir le murissement des autres fruits.

Soins d’automne : si on désire cueillir seulement des poivrons rouges à pleine maturité, il faut enlever toutes les fleurs 6 semaines avant la date du premier gel. Dans le pire des cas, cueillir à la dernière minute tous les fruits présents, verts et rouges. Protéger également du gel avec une toile.

Description : variété de basilic avec des feuilles de 8 à 10 cm (3 à 4 po). Cette variété est conçue pour la culture en pot, très productive avec une bonne résistance aux maladies les plus communes, soit le fusarium et le mildiou.

Espacement requis : le pot dont on fait l’acquisition contient plusieurs tiges de basilic. Il est possible de séparer le groupe de racines en 2 ou 3 bouquets et de replanter chaque partie dans un pot de 15 à 20 cm (6 à 8 po). Si on conserve toutes les tiges ensemble, un pot de 20 à 30 cm (8 à 12 po) conviendra mieux. Plus on offre d'espace aux racines dans un pot profond, plus le plant peut grossir.

Fertilisation : le basilic ne nécessite pas une fertilisation aussi importante que les légumes. Une fois par mois suffit, avec un engrais liquide ou granulaire.

Romarin

Description : Plante originaire de la Méditerranée, très appréciée en cuisine. Comme bien des herbes, le romarin a d’abord été utilisé comme plante médicinale. Il pousse lentement et est considéré comme vivace en zone 8. Peut atteindre de 20 à 25 cm (8 à 10 po) de hauteur la première année.

Espacement requis : de 20 à 30 cm (8 à 12 po) en bac ou en pot.

Fertilisation : le romarin nécessite peu de fertilisation. Une seule fois suffit au cours de l’été.

Cueillette : on doit attendre au moins 6 semaines avant de commencer la cueillette. Il est recommandé de couper la partie supérieure des tiges puis de la laisser repousser.

Soins d’automne : le romarin s’accommode d’un temps froid à 0°C ou −2°C, mais ne passera pas l'hiver dehors facilement. Il est donc préférable de le garder à l'intérieur.

Conseil #4 Les semis

Débutons avec quelques définitions :

Semences biologiques: les semences sont issues de l'agriculture Bio. Les plantes ont poussé sur une ferme certifié bio, n'ayant reçu aucun engrais chimique ni pesticide. De ces plantes seront produites des semences.

Semences non-traitées: les semences proviennent d'une ferme conventionnelle. Donc les plantes proviennent d'une ferme où les engrais chimiques et pesticides ont été utilisés, si nécessaire. La semence produite n'aura, par contre, reçu aucun traitement de fongicide à la surface.

Semences traitées: Ces semences sont souvent colorées de roses, jaunes ou autres. Elles ont reçu, principalement un traitement de fongicide qui pourra éliminer des champignons. Ces semences sont interdites en agriculture Bio.

Pollinisation libre (OP en anglais): Une variété non-hybride et qui peut se reproduire naturellement avec les mêmes caractéristiques que les plants mères.

Hybride: Croisement de 2 variétés, dans le but d'améliorer certains paramètres; par exemple la résistance à une maladie, la couleur, la forme, le goût ...

L'indication F1 indique que c'est un hybride.

Heirloom ou variété ancienne/ancestrale :Plant à pollinisation libre qui se perpétue depuis plusieurs décennies. Généralement apprécié pour le goût et son aspect moins régulier. Les variétés sont souvent moins productives en terme de rendement.

Enrobé: Certaines semences sont enrobées pour leur donner une forme ronde, plus facile à manipuler. On utilise souvent de l'argile pour ce faire.

Les OGM : Organisme Génétiquement Modifié. Les semences provenant de cette technologie sont utilisées en grande culture, très peu dans les semences pour le potager. Aucune semence biologique n'est issue d'un OGM.

Au début de chaque catalogue il y a des précisions sur ces sujets. Une cie de semences vous informera si 100 % de son catalogue offre des semences Bio, ou bien qu'il n'y a aucune semence OGM ou encore aucune semence traité. À lire avec attention !

Les semenciers

Voici une sélection de semenciers qui ont une offre intéressante.

Petites entreprises du Québec :

• Semences du portage semencesduportage.com

• Jardins de l'écoumène ecoumene.com

• ferme tournesol fermetournesol.qc.ca

• La société des plantes societedesplantes.com

• Le noyau lenoyau.com

Semenciers commerciaux

• Norseco et W-H Perron whperron.com Québec

• Johnny's johnnyseeds.com USA

• William Dam Seeds damseeds.com Ontario

• High Mowing highmowingseeds.com USA

• Richters richters.com Ontario

Les semenciers du premier groupe produisent localement une grande partie de leurs semences, la plupart sont bio et les semences sont à pollinisation libre.

La société des plantes offre un grand choix de plantes rares et variétés anciennes.

Les semenciers du deuxième groupe offriront un choix plus grand pour un légume donné et des plus grands formats, destinés aux fermes commerciales. Ils ne produisent pas toutes leurs semences; la production de semences de certains légumes requiert des conditions climatiques particulières spécifiques à certaines régions du monde.

Tous offre une bonne sélection de semences bio et le catalogue de High mowing est à 100 % bio. Johnny's a, à notre avis, le catalogue le plus informatif de tous, avec des graphiques sur la germination et beaucoup d’informations utiles.

Richters a, pour sa part, une offre d'herbes en graines ou en plants d'excellente qualité. La livraison des plants se fait aussi dans de bonnes conditions.

Feuilleter les catalogues aide à faire des choix et comparer les variétés entre elles; le plus difficile est de se limiter à nos besoins et nos possibilités.

Information sur les sachets de semences

• Nom et variété, parfois le nom latin.

• Est-ce une variété grimpante ou standard.

• Si les semences sont hybrides , F1 ou hybride sera inscrit.

• Les semences certifiées Bio le mentionneront sur le sachet avec la certification.

• La quantité total de semences à l'intérieur du sachet ou le poids en grammes ou en onces.

• Les températures de germination : Pas présent sur tous les sachets, cette indication nous donne la température du sol optimale pour une germination rapide et plus efficace.

• Le pourcentage de germination. Il est idéal d'avoir 100 % mais chez certaines plantes, le romarin par exemple ,il est normal que ce soit aussi bas que 50 %. Ce chiffre vient des tests faits chez les semenciers. Après un certain nombre de mois ou d’années, le taux de germination diminuera et sera influencé par les conditions dans lesquelles les semences sont conservées.

Le nombre de jour ex. 29 ou 45 ou 78 veut dire le nombre de jour du semis à la récolte. C'est un chiffre variable. Évidemment, la météo et notre situation géographique ont une grande influence sur le délais semis/récolte.

Pour des légumes tel les épinards, laitues , bok choi, kale, il peut y avoir deux indications du nombre de jours entre le semis et la récolte. Le premier indique un délais pour un légume au stade bébé et le deuxième plus gros, à maturité. La distance pourra être plus petite entre 2 graines d'épinards qui seront ramassés "bébé", si vous voulez récolter de grosses feuilles d’épinard, le délais sera plus long et vous devrez augmenter la distance entre les plants.

Les autres indications portent souvent sur des conseils pour le semis; la profondeur dans le sol, la distance entre deux semences sur le même rang, la distance entre deux rangs, parfois le PH idéal du sol (souvent 6.5 à 7.0). Les sachets vendus dans les quincailleries sont souvent moins détaillés.

Passons à l'action, semis fait à la main sans semoir

Vous aurez besoin de quelques outils :

• Un rateau , une binette ou autre outil pour tracer les sillons.

• Deux petits piquets avec une corde pour faire des lignes droites.

• Un bâton ou règle pour mesurer. Petit truc; prendre la mesure de nos doigts, nos mains, avant-bras et retenir les résultats! Après tout, on les traîne partout avec nous!

• Des étiquettes résistantes à la pluie et un crayon indélébile.

Marche à suivre

1. Préparer le terrain pour que la terre soit uniforme avec un râteau

2. Utiliser la corde et les piquets pour pouvoir marquer la rangée à semer

3. Faites un long sillon à la profondeur désirée.

4. Y mettre les graines à la distance recommandée.

5. Enterrer les semences avec des outils tel un râteau ou une petite pioche

6. Finalement, presser délicatement le dessus du sillon avec le dos du râteau et identifier avec une étiquette.

En général, la profondeur suggérée est souvent de 2 à 3 x l'épaisseur de la graine.

Les grosses graines tel les pois ou haricots ne doivent pas être visibles et ressortir, même après une pluie.

La dernière étape est souvent d'arroser le tout, à moins qu'une pluie ne fasse le travail pour vous. Un jet fin sera plus à propos pour un semis afin d' éviter de déterrer les graines.

Le processus de germination nécessite un humidité constante, mais pas un environnement marécageux détrempé. Il est donc judicieux de vérifier régulièrement si on doit arroser afin que l'environnement de nos graines soit suffisamment humide.

Bonne chance , bon jardinage !

Conseil#5 La Plantation

A) Les plants sont-ils prêts?

Pour savoir si un plant est prêt pour la plantation, on observe habituellement les racines. Remplissent-elles le contenant? Commencent-elles à manquer d’espace? Si la réponse est oui, le plant est prêt à planter.

Le développement d'une plante se fait idéalement sans arrêt de croissance. Lorsque ses racines remplissent le contenant, on essaie de la planter dans la semaine qui suit. Plus le pot est petit, plus il faut faire vite.

Un plant qui a peu de racines est plus difficile à planter du fait que la motte de terre ne se tient pas bien.

B) Les plants sont-ils prêts trop tôt?

Si c’est le cas, la meilleure solution est de transplanter le plant dans un pot plus grand, en choisissant un contenant qui pourra contenir les racines jusqu'au moment de la plantation.

C) L’acclimatation

Cette étape consiste à endurcir les plantes pour les préparer à leur nouvel environnement.

Jusqu'à maintenant, elles ont été dorlotées à la chaleur, à l’abri du vent et ont évolué dans un climat contrôlé. On doit donc les placer dehors quelques jours, à l'abri des grands vents pour que le feuillage s'habitue au soleil direct. Cette étape est importante à réaliser avant l’enracinement, donc avant la plantation.

D) Le bon moment

Vous avez retenu que les plantes qui aiment le froid peuvent être plantées en mai (ou quand la neige a fondu tandis que celles qui aiment la chaleur doivent attendre que les derniers risques de gel soient passés.

• Mai : laitues, famille des choux, bettes à carde, plusieurs fleurs et fines herbes.

• Juin : poivrons, tomates, concombres, aubergines, cerises de terre, basilic, courgettes.

E) La plantation, étape par étape

1. Bien arroser chaque pot avant la plantation.

2. Faire un trou de la grosseur du pot. II y a quelques exceptions, dont nous parlerons plus loin.

3. Ajouter de l'eau au fond du trou. Pour les pots de tourbe, il est possible de planter le plant avec son pot; simplement s’assurer que les racines ont bien traversé la paroie du pot. Si les racines sont bien contenues dans le pot de tourbe, on peut le retirer ou déchirer délicatement le pot avant la plantation.

4. Pour les gros plants qui nécessitent d'ajouter du compost ou un autre engrais dès le début, c'est le bon moment de le faire, mais ne mettez rien qui pourrait « brûler » les racines tel que du fumier de poule granulaire Acti-Sol.

5. Refermer le trou avec le sol environnant en prenant soin de ne pas laisser d'air autour des racines. Taper ou appuyer suffisamment tout autour pour que le sol soit ferme sans être compacté.

On dit souvent qu’il est important d’avoir le pouce vert, mais ici vous aurez plutôt les mains et les genoux noirs!

F) Quelques particularités

1. Les concombres

   Les plants de la famille des concombres ont un système racinaire plus fragile. Il faut éviter d’écraser leurs racines avec les mains.

2. Les tomates

Les tomates représentent un bon défi. Il faut se démêler dans les variétés, à croissance déterminée ou indéterminée, et choisir sa technique de plantation et de taille.

Il est important de poser un tuteur à chaque plant de tomate.

Plants à croissance déterminée : ils sont conçus pour produire plusieurs têtes et se charger de fleurs, qui mûriront à la fin de l'été. On taille peu ces plants et souvent ils sont mis dans des cages à tomates en métal, soit un grillage en forme de cône. Sinon, des tiges de bambou font aussi l’affaire.

Plants à croissance indéterminée : ils sont plus complexes, mais souvent très productifs si on prend soin de bien les tailler. Tous ces plants, que ce soit des cerises, des grosses tomates rouges ou encore des variétés ancestrales et même quelques rares tomates italiennes, présentent le profil suivant : ils poussent à la verticale tant que la tête n’est pas brisée. À ce stade de la plantation, on doit prévoir leur croissance en hauteur et leur offrir un tuteurage qui leur permettra de se développer. Il peut s’agir d’un long tuteur de bambou ou encore d’une corde tenue avec des piquets. (Voir le dessin).

Nous aborderons la question des drageons dans la capsule sur l’entretien.

3. Les fleurs et les fines herbes

Dans cette catégorie, on peut identifier les vivaces, les annuelles et les bisannuelles. Certaines sont de tendres vivaces, ce qui veut dire qu’elles sont vivaces dans des régions plus chaudes. Certaines annuelles peuvent se ressemer elles-mêmes, si on laisse les graines retomber au sol. Il s’agit, l’année suivante, de surveiller si de petites pousses pointent la tête hors du sol.

En général, dans un jardin, il est plus simple de regrouper les vivaces dans un même endroit pour ne pas nuire aux rotations des autres légumes.

Dans un espace ornemental, on verra souvent un mélange de vivaces et d'annuelles.

Une plante bisannuelle fleurit la deuxième année.

• Annuelles : basilic, coriandre, marjolaine, aneth, cosmos, centaurée.

• Annuelles qui se ressèment : capucine, calendula, tournesol.

• Bisannuelles : persil, violette.

• Vivaces : origan commun, thym, ciboulette, menthe, sauge, mélisse.

• Tendres vivaces : romarin, œillet.

La majorité des herbes et fleurs sont présentes tout l'été. Il y a cependant des exceptions telles que la coriandre, qui est une annuelle rapide, c'est-à-dire qu’elle peut être cueillie sur une courte période de deux semaines, après quoi elle se détériore. Il faut donc en ressemer quelques fois pendant l'été si on veut en avoir plus longtemps.

Conseil #6 La fertilisation

Quelques grammes de ceci, un litre de cela avec une pincée de poudre de perlimpinpin, ça fera bien l'affaire. Au départ, fertiliser des plantes semble un peu mystérieux, compliqué. Est-ce vraiment utile?

La réponse est « oui », et, avec un peu de connaissances et de l'expérience, le mystère s'éclaircit.

On fait souvent des comparaisons entre les plantes et les humains : respiration, nutrition, croissance... et même intelligence. La fertilisation est donc un élément de base pour le développement des végétaux, en complément de la lumière du soleil pour la photosynthèse, de l'air et de l'eau.

Étant donné la diversité du monde végétal, on devra prendre en compte la qualité du sol, les besoins des plantes à des stades différents, et choisir les fertilisants qui correspondent à leurs besoins.

L'agriculture biologique a fait de grands pas en avant quant aux fertilisants respectueux de l'environnement. Il est donc possible de fertiliser sans problème en fabriquant des composts ou des purins ou encore en achetant des produits prêts à l’emploi.

Entrons maintenant dans le vif du sujet.

Le sol

Un sol très riche est grouillant de vie : des vers de terre, des microorganismes et des insectes y séjournent, lui apportant tout ce qu'il faut pour la croissance des plantes. Notre premier objectif sera donc d'enrichir notre sol annuellement avec un apport de compost de bonne qualité et/ou de faire pousser un engrais vert qui sera enfoui dans le sol. Ces deux techniques augmentent la fertilité du sol à moyen et long terme.

Lorsqu'un sol devient très riche, il n'est plus nécessaire d'y ajouter du compost chaque année.

Des plantes de la famille des légumineuses, par exemple les pois ou les haricots, ont la capacité de fixer l'azote provenant de l'air vers le sol. C'est donc intéressant d'en inclure en rotation dans son jardin. Des feuilles mortes utilisées comme paillis peuvent conserver l'humidité du sol et ainsi favoriser les organismes vivants. Ces techniques et bien d'autres visent à améliorer l'environnement des plantes, qui

s'enracineront dans un sol vivant, contrairement à un sol épuisé, compacté et pauvre en matière organique.

Les Fertilisants

Fertilisants maison

Le compost fabriqué dans un bac à compost ou encore en tas devrait être préparé avec soin et être utilisé lorsqu'il est à demi mûr ou mûr. Pour que le niveau de fertilisant soit bon, on doit éviter qu'il se « délave » en le protégeant de la pluie avec une toile.

Les purins de plantes et le « thé de compost » sont des moyens économiques de fertiliser les légumes, si on a accès à des végétaux et que nos voisins sont assez loin pour ne pas être incommodés par les odeurs qui se dégagent d'un purin prêt.

Il suffit d'avoir une grande chaudière de 30 litres (6 à 7 gallons) ou l’équivalent, un sac résistant et poreux, comme une poche de moulée, pour y mettre les végétaux et un bâton pour brasser le tout de temps en temps.

Les purins ont l'avantage de fertiliser à court terme et d'apporter un supplément de fertilisation en temps opportun. Il est cependant difficile de connaître la valeur précise des fertilisants dans un produit maison.*

Fertilisants du commerce

Plusieurs compagnies offrent des fertilisants dans différentes formulations : à base d'algues, de crevettes, de résidus de poissons; des farines de luzerne, de plume, de sang; des fumiers de vers de terre et de poule mis en granules.

Distinguons les éléments majeurs et mineurs d’un fertilisant. Les trois chiffres sur les emballages représentent, dans l'ordre, les trois éléments majeurs suivants :

N : Azote, qui aide les feuillages à verdir et favorise la croissance en général;

P : Phosphore, qui favorise l'enracinement, entre autres;

K : Potassium, qui favorise surtout la formation et la qualité des fruits.

Les éléments mineurs et oligoéléments se retrouvent en petite quantité et sont parfois indiqués : magnésium, calcium, fer, bore, etc.

Les prix varient beaucoup. Il est important de bien lire l'étiquette, soit la fiche technique et la posologie, afin d’utiliser l’engrais en dose adéquate et au bon moment. Cela rentabilisera votre achat.

Les besoins des différents légumes

L’équation est la suivante :

Sol riche ou pauvre + choix du légume = besoin en fertilisant

Nous devons savoir à quel groupe appartiennent nos légumes.

Légumes peu exigeants : radis d'été, laitues et mescluns, fines herbes.

Légumes moyennement exigeants : légumes racines, carottes, betteraves, oignons, pois, haricots, ail.

Légumes très exigeants : tomates, aubergines, poivrons, concombres, courges, épinards, famille du chou, poireaux.

Un légume très exigeant dans un sol pauvre aura besoin de plus de fertilisation tandis qu’un légume peu exigeant dans un sol très riche aura besoin de peu ou pas de fertilisation.

Un jardin en plein sol pourra s’enrichir avec les années tandis que la culture en bac nécessitera toujours un apport d'engrais.

Le bon moment pour fertiliser

Certains moments importants dans la croissance d'une plante exigent un apport de nutriments que plusieurs sols ne peuvent fournir. C'est le bon moment de fertiliser.

1- À la plantation dans un sol pauvre, presque tous les légumes en bénéficieront. Pour les sols plus riches, la quantité sera déterminée par le groupe du légume. Soyez prudent, à ce moment-là, car il ne faut pas « brûler » les jeunes racines d'une plante si un engrais très riche entre en contact avec des racines fragiles.

2- Un mois après la plantation, les plantes exigeantes bénéficieront d'un engrais plus riche en azote, ce qui facilitera leur croissance. La chaleur de juillet augmente la rapidité du développement, donc les besoins nutritifs. Les fertilisations subséquentes dépendront du type de légume.

3- L'apparition des fruits chez les plants tels que les tomates, les poivrons, les aubergines et les concombres, qui sont tous des plantes exigeantes, demandera un engrais plus riche en potassium. Selon le choix de votre engrais, il pourra être utile d'en ajouter périodiquement 1 fois par 2 semaines ou par mois et cesser un mois avant la fin de production.

4- Vos observations. Considérez l'aspect des plantes. Par exemple, les légumes racines n'ont pas besoin de trop d'azote, car vous ne désirez pas de longues tiges et de petites racines. De même, si votre persil est devenu vert pâle en août, il a besoin d'un peu d'engrais azoté, idéalement sous forme liquide pour une action rapide.

5- La météo. Beaucoup de chaleur accélère la croissance et les besoins nutritifs. De fortes pluies pendant plusieurs jours peuvent contrer l'effet d'un engrais liquide que vous venez d’appliquer. Il faudra alors recommencer.

6- L'eau. C'est finalement l'arrosage qui sera le meilleur ami de tous les fertilisants, car c’est par l'eau qu’ils se rendront aux racines pour être efficaces. Le meilleur moment pour fertiliser, c'est avant votre arrosage.

* Plusieurs végétaux peuvent être utilisés pour fabriquer des purins, par exemple des drageons de tomates, de l'ortie et de la consoude. Le principe est que l'azote, le potassium et les oligoéléments présents dans ces feuillages deviennent solubles dans l'eau et sont alors disponibles pour nourrir les plantes.

Après quelques jours, voire une semaine dans l'eau, une odeur se dégagera de votre chaudière indiquant qu’il est prêt. On retire alors le sac de feuillages et on utilise ce purin en le diluant à l'arrosage. Il est important d’épandre le liquide sur le sol et non sur les feuilles des plants.

Le thé de compost se fabrique en plaçant du compost dans un sac, lequel est immergé dans l’eau. De la même façon que le purin, il est prêt quand une odeur se dégage de votre chaudière. En plus des fertilisants, le thé de compost apportera beaucoup de vie microbienne au sol.